Arthrose et Harpagophytum    

    


    

    








 
























L'harpagophytum peut-il soulager l'arthrose ? 

arthrose genou

L'arthrose touche près de 10 millions de français. Ayant pour origine l'usure mécanique du cartilage, cette maladie des articulations porte atteinte au quotidien de ses victimes. Pour y faire face, l'harpagophytum est souvent recommandé.

L'arthrose, qu'est-ce que c'est ?

L'arthrose est une maladie articulaire qui affecte principalement les personnes âgées. En effet, il s'agit d'une usure mécanique et progressive du cartilage.

Protégeant les os au niveau des articulations mobiles, ce tissu facilite le mouvement grâce à la sécrétion du liquide synovial.

Dans le cas d'une arthrose, le cartilage s'effrite, n'amortit plus les coups et laisse les os en contact direct lors des mouvements. Ce frottement anormal est à l'origine de douleurs insoutenables qui évoluent par poussées.

Cette usure du cartilage est principalement liée à l'âge. Elle se manifeste en moyenne entre 50 et 60 ans, chez les hommes comme les chez les femmes, et aboutit souvent à une perte de la mobilité.

Toutefois, l'arthrose peut survenir plus tôt, notamment chez les sportifs. Une sollicitation répétée des articulations suite à une activité sportive intensive peut user le cartilage. L'arthrose peut également avoir une cause congénitale.

Selon le cas, les douleurs articulaires se ressentent au niveau des genoux, des hanches, des doigts, du cou, des épaules ou des vertèbres du dos.

Quand le cartilage se ramollit, les os se frottent. Avec le temps, ils se détruisent, laissant place à des douleurs importantes lors de chaque mouvement.

En parallèle, une reconstruction osseuse donne lieu à des excroissances anormales au niveau de ces articulations endolories et affecte de plus en plus la mobilité.

Quelles sont les conséquences de l'arthrose ?

L'effet de l'arthrose varie selon les individus. Il peut parfois être bénin et indolore et se découvre à l'issue d'une simple radio.

C'est notamment le cas des petits becs osseux appelés ostéophytes, visibles sur certaines radios des vertèbres.

L'arthrose peut aussi évoluer en poussée. Dans ce cas, des douleurs insoutenables et périodiques gênent et affectent les gestes de la vie quotidienne. Il devient impossible d'adopter durant un certain temps la même stature (debout ou assis par exemple), ce qui est très défavorable pour certaines professions.

L'arthrose peut également déformer les articulations. Si l'affection concerne les doigts par exemple, les capacités motrices diminuent fortement, de telle sorte qu'il devient à la longue impossible de faire les simples gestes du quotidien comme se peigner ou tenir une rampe d'escalier.

Il n'est pas rare que les déformations osseuses et les douleurs entretiennent une immobilisation et une tuméfaction des articulations.

L'articulation gonfle, l'inflammation persiste et finit par attaquer les ligaments et les tendons. La douleur devient alors plus persistante et concerne toute la zone environnante, rendant le mouvement impossible, ce qui est fortement handicapant pour les personnes âgées.   

Avant d'arriver à une telle phase, l'arthrose est au tout début épisodique. Les douleurs sont associées à un mouvement spécifique au niveau d'une articulation bien précise, comme lever le bras pour étendre son linge ou se courber pour mettre un plat au four.

En revanche, elles sont instantanément calmées au repos. L'intensité des douleurs varie, par ailleurs, selon l'effort alloué.

Avec le temps, la douleur devient toutefois de plus en plus persistante et fréquente, au repos comme à l'effort. Une raideur au lever commence à se ressentir au niveau des articulations endolories suite à une immobilité prolongée.

Si le délai de « dérouillage » ne dure que quelques minutes au tout début, cela prend plus de temps et la mobilité articulaire diminue considérablement. Les articulations craquent, qu'elles soient du genou (30% des cas), des mains, des hanches, de la cheville, du cou ou du dos.

Le changement de stature fait également partie des conséquences de l'arthrose.

La modification anormale des os donne lieu à des séquelles anatomiques. C'est le cas de deux jambes qui se recourbent vers l'intérieur et qui affectent la démarche.

Les victimes de la rizarthrose, l'arthrose des doigts, peinent, quant à elles, à attraper quelque chose de leurs mains. Une arthrose à l'épaule limite les mouvements à l'avant, à l'arrière, rotatifs... comme le coiffage, l'habillage ou la conduite. 

L'harpagophytum peut-il aider à soulager l'arthrose ?

Depuis des millénaires, la griffe du diable, racine de windhoek ou Harpagophytum procumbens connait un succès important auprès des peuples indigènes du Sud de l'Afrique.

En effet, les ethnies Bantus, San, Khoi utilisent l'harpagophytum dans la médecine traditionnelle, notamment en cas de douleurs articulaires.

Cela étant, le succès de l'harpagophytum va désormais bien au-delà des frontières du Kalahari. Et pour cause, cette plante détient une substance active - l'hargoside - aux vertus anti-inflammatoires et antalgiques. D'où l'intervention de l'harpagophytum dans les cas d'arthrose du genou, de la hanche, lombaire ou cervicale.

http://www.sports-sante.com/index.php/l-harpagophytum-plante-anti-inflammatoire-en-cas-d-arthrose

De telles conclusions ont été apportées suite à de multiples études menées récemment auprès de personnes qui souffrent l'arthrose. Ainsi une étude en 2003 menée sur 75 patients a démontré que la douleur diminue à hauteur de 25% à 45% avec l'utilisation de l'harpagophytum.

De plus, les malades ont retrouvé une meilleure mobilité qu'avec l'utilisation d'autres méthodes. En parallèle, une étude menée sur 122 français atteints de l'arthrose a permis d'évaluer l'efficacité de l'harpagophytum dans un délai de 4 mois.

On a constaté qu'une dose de 435 mg/jour d'harpagophytum offre les mêmes effets qu'un anti-inflammatoire, le diacerhéine.

Toujours en 2003, une étude menée sur 44 malades a mis l'harpagophytum en concurrence avec le rofecoxib et le Vioxx. Il en résulte une réduction de douleur conséquente avec l'harpagophytum, outre l'absence de certains effets indésirables propres aux anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Enfin en 2006, une publication basée sur une analyse des pratiques médicales a conclu que l'harpagophytum est « significativement efficace à partir de 50 mg d'harpagosides ».

http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/l-arthrose/les-nouveaux-traitements-de-larthrose.html